L’engrenage féroce du printemps ne se parle pas dans les rivières. Il est là, nous le sentons dans le vent qui nous caresse les joues, le nez. Mon compagnon dit qu’à cette saison nous devons beaucoup dormir et boire chaque soir une infusion de l’aubier de ce grand arbre qui devient rose. Celui-là même où il était perché avec l’autre vautour, l’autre nuit.
Trente jours après notre arrivée, nous repartirons. J’ai le temps de m’habituer à la vie d’ici. Je m’installe.
3 réponses à “40 février”
je lis votre blog chaque jour depuis deux ou trois mois, et je trouve votre écriture de trop bonne qualité pour que vous laissiez passer cette petite inattention :
Trente jour +s 😉
Merci beaucoup ! Pour votre lecture régulière, et pour votre vigilance :-)
J’aime toujours beaucoup ton rapport à la temporalité…