J’écris une conversation que j’ai eue avec mon compagnon. Elle parle des grands espaces et de la façon dont nous nous transformons.
Où vont les choses qui disparaissent ?
Elles se déposent, dans leur langage de pierre, sous le front bleu de la terre.
Et les gens ?
Ils deviennent des insectes qui deviennent à leur tour des mots gribouillés.
Et si je trouve un creux où dormir dans le tronc d’un arbre ?
Ne t’habitue pas aux choses qui finissent*.
Et les fleurs au vent, que disent-elles ?
Elles parlent de nos muliebrités.
C’est quoi être une femme, au fond.