Précautions du vide, et le pain sèche à la journée.
Un destin pour les crépuscules. La vie est plus ou moins articulée : parfois seulement tige métallique, parfois soupe dorée et fuyante.
Alors les notes se lèvent, sortent du piano et se jettent à l’eau : ça fait des gerbes grandes comme milliers de dauphins.
On peut voir dans les ciels nocturnes le flamboiement suspendu de la musique. Elle dort là, flamme entretenue par le vent, soutenue par le silence et les larges épaules de la nuit, pendant que sur le sol dur, des somnambules détruisent ce qu’ils ont fait.