43 août

Des impatiences d’intérieur, il n’y a plus de place. Des chambres poussiéreuses, plus trace. 

Je ne sais ce qui se voudrait hors de moi. 

Un dehors. J’ai un dehors je crois, mais je n’en connais pas la peau. 

Ce que je ne sais pas c’est ce que je ne veux pas voir au dehors, ce qui ne peut se dire sans séisme, la parole qui me brûle au fond. 

Ce qui ne peut se dire n’est pas certain, ce qui ne peut se dire reste flexible, sujet à métamorphoses. 

On verra, on verra, a dit le gardien du parc en passant. Et j’ai frissonné.