Tu avais le souci du monde. Tu voyais ce qui se défaisait, comment même l’amour ouvrait son grand magasin, tu voyais tout ce qui venait, le cauchemar qui nous arrivait droit. Et tu voulais tout réparer.
Les ombres avaient laissé place aux grands nuages blancs, j’étais debout dans une gare et je t’attendais. Nous nous attendions.
Tu es arrivée avec un sourire éteint et tu m’as dit tout brûle toujours. J’ai senti le dos de ta main contre ma joue, elle était moite et brûlante. Moi j’étais resté bête et froid, je tenais debout sans demander davantage.
Le temps des premières inquiétudes est vite passé. Il a laissé la place à des étés sans contours.
2 réponses à “47 juillet”
Merci Juliette.
Merci pour ces poèmes qui marquent le monde d’une douce et mélancolique musique quotidienne.
Merci ma Val !!! <3