Nous sommes toujours dans le nuage. Il fait grisâtre.
Je n’ai plus vu le ciel, sauf couché par terre, à l’écoute de ma propre parole.
Au jour de la parole.
Dans la nuit j’ai écouté mon aisselle. Elle me chuchotait des humeurs vagues, arômes de poivres et de sels. Ses phrases articulées parlaient de ce qui reste. De continuité d’être au delà des changements visibles.
Et puis c’était des psaumes, bribes de langues sans destin.