C’était de nouveau le matin.
Comme si inéluctablement, le matin se produirait chaque jour après l’autre. On se réveillerait, le matin commencerait sa production : minutes de matin, secondes de matin, le temps des yeux clos, celui avec les yeux mi-clos, bientôt le moment de tenir un oeil fermé, de jouer à faire sauter les rideaux en fermant l’un puis l’autre, jusqu’à lassitude.
On se levait. La sueur descendait un peu sur la peau, l’été avançait son étreinte, dans nos dos ses bras d’ombre.