54 avril

J’aime les taches sur les murs. Parce que sûrement dans mon corps, il y a aussi des cartes du monde. J’aime les dessins dans les pierres. J’aime quand je marche dans les murs. Il se passe quelque chose avec l’endroit. Je suis dedans. Je peux le toucher. Je sens la lumière qui se reflète, j’entends les crissements de la lumière le matin. La ville se donne en portrait dans chaque flaque d’urine. Ça me propulse, je marche comme une dévoration de rues pavées. Après, j’ai mal dans les talons.