On se levait tôt. Le printemps obscur et chiffonné donnait des brûlures à l’été. On marchait tout le jour en cherchant quoi faire pour échapper au lieu. Jusqu’à comprendre que ce n’est pas le lieu mais le temps, qui nous emprisonne. Une époque.
Une fois sue, cette sagesse et l’amour nous faisaient dormir. On recommençait le lendemain matin.
Jusqu’à ce que tu partes ou disparaisses.