32 juillet

J’ai déjà mis mon sang chaud dans les reflets bleus du matin. Ça n’a rien amélioré. La tête reste dure, épais le crâne. Quelque chose persiste à se répéter, se répéter, se répéter. Quelque chose qui n’est pas tout à fait moi-même, pas tout à fait un autre.

J’aimerais être un pied de lavande. Je supporterais le soleil et l’ivresse. Je m’ennuierais avec délectation. Je serais un parmi d’autres, sans besoin de se distinguer, de choisir, d’exister sa barque.

Je séduirais sans bouger les abeilles, leurs petites trompes têtues dans mes fleurs.