Les choses ont des ombres et moi du travail, nous faisons ensemble, sans nous embrouiller presque, et le froid dehors mord. La musique de Bach résonne comme un silence de tête. L’harmonie qui s’oublie, disparaît, toujours là, insistante. L’invention s’efface, la fugue s’enfuit, le prélude s’éteint ; tombe la sinfonia, pleure un concerto, au pied du grand arbre, une sonate fondue, petite flaque.
Je suis dilué de notes, celles qui existent et les autres, qui existent aussi. Me coule dans la musique, en elle je ne suis ni homme ni femme, je n’ai plus que des doigts et presque pas de corps, presque pas.