Dernier voyage aux ombres, relents charnus de l’été.
J’ai décidé de ressortir de la tête. Je me terrais, dans l’été trop brûlant, au fond de la tête. Il y a des parcs, bassins et jardins, dans la tête, on peut y être bien. Mais au bout d’un moment, c’est long. Une petite éternité de tête, dans le temps arrêté du crâne.
Je retourne chez la femme rousse. Je m’allonge, je parle, et le temps suspendu se remet à couler. La femme m’écoute assise sur les berges du temps qui sort de ma bouche.