35 avril

On continuait les tâches qui faisaient vivre la communauté. Trouver à manger, cuisiner comme on pouvait, servir des repas collectifs, pendant que d’autres entretenaient les locaux, se chargeaient d’améliorer le mobilier, s’occupaient des enfants… ce n’était pas mauvais, comme vie. Il fallait seulement se focaliser sur le présent, ne pas penser au futur, à part sous des formes techniques, destinées à prévoir le prochain hiver, si on en voyait un. Et compter les jours en rotation de boule de terre, en soleil pressé, tisser un calendrier avec les espaces. On allait bien arriver, y trouver un peu de paix.