À l’aube, je me suis réveillée à côté de mon compagnon, qui n’avait plus du tout l’allure d’un vautour.
En franchissant l’ouverture de la tente, j’ai marché sur un cercle de plumes et de duvets étalés sur le sol. J’ai senti le trou à l’intérieur de moi s’agrandir.
Ensuite, je ne me souviens plus de rien.
Je me réveille et c’est le soir. J’ai l’impression que la journée est passée comme ça, coincée entre deux planches, et le temps loin devant en lueur, un jaune épaissi par l’attente.