Il n’a pas de nom, me dit que jamais personne ne le lui a demandé. Et pourtant je le regarde, il est vivant. Ne parle que pour conter. Nul ne sait d’où il vient, mais moi je le sais. De la ville là-bas, comme moi, au moins dans les derniers jours. Pas d’autre savoir à son sujet, à peine s’il est homme ou femme.
Je sens que je suis attirée par la personne aux cheveux longs. Peut-être parce qu’une partie de mon corps est devenue de femme. Parce qu’il ressemble à un homme. Ou peut-être pas. Peu importe. J’aimerais qu’il me touche. Me souvenir ce que ça fait. Et parce que le ciel gris comme la vie n’est jamais si simple, alors on s’épousera.
56 janvier
