On avait inventé des animaux synthétiques, des soleils électriques et des pensées artificielles.
Je ne savais rien du paradis, mais là, là, on est tout seul, là on est tout seul, là où avant on n’était pas là, là où bientôt on n’y sera plus non plus. Au moins dans le visible.
Seule la souris sait me tenir à l’écart de mon anxiété sans fond, ce trouble qui me tient par le ventre. Mes jambes de femme n’y changent rien. Ce n’est pas pire.
Je sors de l’immeuble, une voiture arrive vite et j’hésite. Je ne sais plus très bien pourquoi je suis ici.