C’était le temps des fins d’années, des couverts nombreux, de l’odeur de fumée, des flammes derrière les vitres et des fenêtres ouvertes au froid, des rayons rasant le soir qui nous brûlaient les yeux, un temps à battre la campagne à la recherche d’un rayon tombé, d’une branche sans feuille, d’une silhouette de graminée dans le contre-jour, à chasser les images dans les lumières d’hiver, et c’est ainsi : à l’approche de Noël les têtes s’emplissent, il y pousse une plante inconnue, et le soleil se prend pour une boule.