Ce qu’il fallait de mutations de changements, de transformations frustes, de chambardements, de digestions, métamorphoses des dociles, rénovation des obsédés du moteur, variations à pédales, transmutation d’une énergie sur une autre, freins, roues, creusement d’anciennes charettes, routes devenues boulevards, promenades avenues, charpentes désossées des grands hangars, et l’odeur du métro, l’odeur soudaine du métro, la silhouette des grandes gares, la silhouette haute, striée, lointaine, du toit de la gare où tu t’es disparue, dans les yeux graves des villes, des reflets d’arbres et des pensées incendiées, on était toujours à chercher d’autres époques par nous disparues, on était là blêmes et se tenant le corps, à voir s’arracher le peu qu’il restait d’espoir.