Ce n’était pas si simple. Le sombre jamais ne nous lâche vraiment. On croit faire de l’humour, on croit faire l’amour, et sur le dos du monde, une grande fatigue sale étendue comme un drap, une lourde étole, un direct au foie.
Je suis ce matin dans le soleil et je sens mon nez. J’ai mon corps en dehors de moi. Je me tiens à moi-même, à mes membres qui changent. Si toute ma matérialité est transformée, que reste-t-il de moi ?