Au matin, on se réveillait la bouche grande ouverte, emplie d’incertitudes. On mâchait le vide et les chaleurs de l’époque, l’été ne voulait plus partir, les eaux refluaient un peu partout, on était à la fois bouches d’égout et d’incendie, ce qui brulait un instant était englouti l’instant d’après, et tout se transformait avec des détails difficiles à décrire, comme le jour où j’avais vu une femme dans l’immeuble en face se métamorphoser en guépard au cours de l’après-midi, le matin même elle lavait les vitres.
Tu voudrais savoir ce qu’il reste aujourd’hui de cette époque.