Aux heures des commencements, l’attente des phrases inconnues. Le regard sous l’arbre, je tais le silence des feuilles, les mains ouvertes, les paumes suspendues aux branches. Le tronc traverse mon cœur et ma tête, je suis une traversée, un étai, un bollard. Je m’accroche à moi-même passant la corde autour de mon cou et tenant ferme, mes mains.
Je ne sais pas quelle parole.