50 août

Je suis sec. J’ai tout dit. Nous avons cherché partout, dans tous les recoins. Elle n’a plus rien à ajouter. Tu demeures au silence, sans voix. 

Alors je suis parti, à pied dans les à-côtés, les pendaisons du soleil au ventre. Et rien n’a guéri. La végétation ni le bleu du ciel, tout est resté sec, aride comme un galet de printemps, acide comme une mer, amer comme un ciel passé.