62 juillet

Choses cachées, pires que choses vues.

Il y a ce que je ne veux pas savoir, et ce que ma mémoire oublie.

Nulle volition, c’est ce qui me met à terre.
Seulement les mauvais souvenirs, les mauvais sangs, les odeurs sans vraisemblance.

Je marche en crabe dans le parc. Le tronc d’un arbre montre une blessure qui me rappelle ton sexe.

Je suis dans ma tête avec toi, nous sommes assis sur le banc derrière mon cerveau, et soudain ça gonfle, ça souffle, ça explose et nous sommes projetés très loin, chacun à un bout du parc.

Je ne sais plus de quoi nous parlions l’instant d’avant.