L’été pesait, on était noirs et moites et chauffés à blanc.
L’été pesait, ses lourdes épaules appuyaient nos sommeils. On siestait sans fin derrière des persiennes, pour les rayons découpés.
L’été pesait, sans orage ni crevaison de nuage. Tous autant humains qu’électriques, on ployait sous la langueur bleue du ciel.