J’ai des problèmes de fenêtres dans la tête. Je bricole les ouvertures pour ne pas laisser passer la lumière. Chaque jour une autre fenêtre, une ombre nouvelle. Chaque entrebaillement est une fêlure, chaque rai de lumière une blessure acide. Chaque feu de poussière suspendue brûle de ton absence.
Parfois ça claque, comme les portes de l’armoire. Parfois passe la souris, on cause un peu, et tout redevient familier. Parfois il y a du vent.
La plupart du temps, je cherche des espaces où fuir.