J’ai rêvé que je ramassais des citrons poussés dans la terre poussiéreuse. Leur peau vernie couverte de poudre brune.
Même en rêve, je n’ai rien fait comme il aurait fallu. Je n’avais pas d’odeur.
Pourtant tout s’adoucit. Ce qui m’étouffait hier me réconforte aujourd’hui. C’est la joie bleue de ce qui rate.
J’ai revu l’homme-panda, la peau d’un violet sombre autour de ses yeux. Il me fait peur.
L’été coulait au ralenti dans tes veines. Ce n’est pas moi qui ai tout arrêté. Ce n’est pas vrai.