Je me suis réveillé en vrac. Comme sans récipient. J’étais sur mon lit, éparpillé. Pour un peu le plafond aurait reflété ma dispersion.
L’armoire me regarde. La souris est venue, me dire à l’oreille qu’elle a bien connu un dromadaire qui s’était vu pousser des nageoires derrière la bosse. Elle dit que ce n’est pas grave, avoir le corps qui change.
Tout change tout le temps, dit la souris. Elle est folle un peu.
Un morceau de ton corps tordu, et tout va vrac.