J’ai un ami qui a peur de la salade. Il l’évite. Son croquant de dents, son jus.
Moi, ce sont les limaces.
Chacun parcourt l’existence, rien d’égal par ailleurs. Couleurs se croisent penchent et s’emmêlent comme les gens.
Et nous restons là, à braver des mouches mélomanes, à creuser des trous dans le sol qui se détériore, à boire du vin au souffre, et du thé de branches.