49 mai

Aujourd’hui je suis parti avec la valise. On ne sait jamais ce que la journée réserve. 

Sous la chaleur et les bons auspices de nos déchets, l’herbe sèche.

La ville bruisse comme un papier froissé. Le ciel ressemble à un père orang-outang. Une pie me jette des regards troubles. J’ai envie d’être un gorille qui sait courir et escalader les immeubles. 

Au lieu de ça, je suis un ermite malpropre avec une valise.