32 mai

Je suis de nouveau dehors. La lumière du matin est impuissante contre la puanteur de la ville. Je ne sais pas ce qui m’a poussé dehors. Une motion, une poussée, la main dans le dos du désir. 

J’attends à l’angle de la rue, là où j’ai croisé la femme en tailleur blanc. Je pense qu’elle sait quelque chose. A propos du corps que j’ai oublié. A propos de cette absence, ce que je ressens qui n’est pas là. Un creux, un pli. Le recoin d’une peau. D’une épaule.