Et puis j’ai eu ce souvenir. Le dessin des ombres nous suffisait. C’était le début de l’été des matins d’enfance, une joie vive nous piquait les yeux. Je ne me souviens que du corps. Une silhouette frêle dont j’éprouvais la dureté. Je rêvais d’être cette petite personne. Je me sentais l’autre, pas moi.