48 avril

La journée commencerait avec une femme en blanc à l’angle d’une rue, et la lumière. On ne serait pas fâché avec le printemps, seulement peiné de devoir déjà plisser les yeux. Les odeurs entrées par effraction nous feraient des dessins dans la tête, naïfs, en arabesques et circonvolutions. La femme nous aurait frôlé l’instant d’avant, serait déjà loin, ses cheveux roux intriguants accrochés aux coins de nos yeux. Avec eux l’envie de faire demi-tour et de la suivre, savoir jusqu’où.