Ô mes ombres, ô mes pieds, ô mes contentions !
Ô ma mère ! Ô mon âge ! Ô chienne la vie, chienne la mienne et celle du monde.
Ô mes années ! Ô mes aveugles qui n’ont rien voulu savoir du vieillir.
Je suis corbeau perché au haut de l’armoire. Je clame de là mes souffrances ratées, mes amères, mes faibles, mes tendons desséchés.
Ce qu’il faudrait pouvoir guérir, c’est trop grand pour un monde.