Dans le brouillard actuel, je cherche une réponse. La question n’est pas encore posée.
Où sont nos cratères intimes ?
Quelles sont les fleurs qui poussent dans nos identités ?
Je suis une savane, un parc naturel, une région de lacs. Je m’étale en campagne asséchée, sans savoir ce qui me manque, ce qui me rendrait mon épaisseur. Ma liquidité. Ma souplesse.
Est-ce que c’est quelqu’un, une relation ?
Est-ce que c’est un bref éclaircissement qui se joue de moi ?
Est-ce que c’est une structure manquante, une architecture défaillante ?
La forêt s’épaissit, et nulle bâtisse à l’horizon.
C’est une torture sans outil ni cri.