J’ai mal dans le corps. Le désamour de soi me tord partout dedans.
Je marche sur mes jambes de femme. Je m’entrave dans l’épaisseur de mes cuisses.
Je cultive l’émoi comme je peux, rêvant d’une amourette et ressassant le vieillissement du corps, ses corruptions.
Je me prends d’une passion lasse pour les ombres. Tout ce qu’il me reste. Ça me plonge dans des désespoirs vastes comme failles sous-marines.
Ce qu’il me reste à vivre s’évapore sans bruit, même pas une vapeur.