Soleil au pays natal. Le paradis des ombres : elles croissent sans entraves et jouissent dans la lumière, plus découpée qu’ailleurs.
Je suis revenu.
On ne peut pas savoir ce qui se passe en dehors de nous. On ne peut pas savoir ce qui se passe quand on n’y est pas. On peut seulement regarder, ce qui se traduit du temps, en nous.
Je reviens, et quelque chose s’est désaxé sur le fil. Ça frotte. Beaucoup s’en défendent, mais il faut prendre connaissance de ce qui s’est désaxé.
Sûrement le monde. Un saut de pas-grand-chose, une pulsation manquée, un loupé d’un parallèle et voilà, on passe à côté du temps. La musique du monde continue sans vous, et vous pouvez toujours courir derrière.
En attendant, ça frotte.