On marchait dans la forêt du même jour. Les ombres toujours cruelles, découpées par l’aigu de la lumière. J’ai posé ma main je ne sais plus où. Il y a eu ce frémissement, et plus rien. Le corps que j’aimais avait disparu. J’y étais pour quelque chose. C’est flou. Je me souviens seulement du silence. Les arbres disparus, la forêt en allée, les bûcherons invisibles, le bois. J’étais échoué, animal errant, tas de sable.