J’ai dormi en cavalier. Les souris dansaient dans l’armoire, elles faisaient claquer les portes et trembler le sol de la chambre. Ma tête suinte toujours. De mon agitation la nuit s’était faite une suite de losanges superposés, gris et noirs, qui dansaient au rythme du fracas des rongeurs.
Ce matin j’ai la tête pauvre. Je ne veux pas repenser à ma mère, surtout au petit déjeuner, sa bouche fermée. Ce qui m’empêche de me nourrir me contraint à des grandes marches dans la ville qui penche.
Je n’ai pas retrouvé la femme rousse en tailleur. Je sais que je dois y retourner. Même les souris le disent.