J’ai dormi
sous les plumes d’un aigle
un angle sans contours
un mur carré qui repose
Il n’y a pas plus d’oiseaux
que de genres humains
On bûche on bûche
on trime avec soi
toute une vie
et à la fin
quand on a trouvé quelque chose
de pas trop mal
quand on pense avoir saisi
un tout petit peu
c’est déjà l’heure
de la grande capilotade
Nous
ici
tout
se détériore
et j’ai beau penser
que toutes générations
furent également confrontées
au mal
il semble quand même
que l’on soit mis
aujourd’hui
dans ce présent
dans un pétrin
hors du commun.