Ils sont revenus quoi, les jours de perte, les saveurs allées avec les joies, les vifs éteints. On était fatigués sans bras, on tombait des arbres, on se mesurait au ciel, on tombait sans branches, on marchait marchait verticalement dans le dur de l’espace, on se tenait à la paroi, dans la douloureuse traversée de vivre, dans une époque un peu carbonisée, on essayait de penser quelque chose, penser très fort quelque chose, sans regarder en bas, et alors nos cerveaux fumaient et fondaient et ça coulait et ça sentait le plastique brûlé.