Plus que quelques jours et nous partons. L’homme aux tisanes m’apprend à préparer la fumache. Avec l’expérience, je peux la boire et garder un peu ma tête près de moi. Je me retrouve sous le feuillage, comme aux premiers temps avec la dame au tailleur blanc. Je cherche toujours, j’ai déjà trouvé beaucoup de choses.
Il y a des moments de vide, et des moments de patience. Je me tiens front contre front avec ma propre tête. Je sens mon scalp qui frissonne, le champ magnétique du printemps polaire.
Si on entrebaillait ma fatigue, que verrait-on, des grandes eaux solaires, le faste d’un château intérieur, le prochain printemps ?
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