La solitude nous tenait, serrés dans son dos, entre deux omoplates un peu creuses. Et on faisait comme on pouvait, je sais seulement qu’on se serrait, qu’on poussait nos bouches, nos torses, qu’on embrassait de nos bras tout ce qui était possible.
Et pourtant jamais on arrêtait d’être seul. Homme ou femme, toujours et définitivement seuls.